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Les agriculteurs bio dans la rue demain à La Rochelle

Ils se mobilisent pour dénoncer une nouvelle fois les retards de paiement des aides pour les années 2015 et 2016. Alors que la filière connaît un fort développement sur le territoire du Poitou-Charentes, avec plus de 75 000 hectares cultivés pour 1 265 fermes, les professionnels sont confrontés à des difficultés croissantes de trésorerie, comme l’explique Julien Lucy, maraîcher bio et vice-président du Gab 17, le Groupement des agriculteurs bio :

Les agriculteurs bio des Deux-Sèvres et de la Vienne participeront également à la manifestation prévue demain devant la préfecture de La Rochelle à 14h. D’autres actions sont prévues s’ils n’obtiennent pas satisfaction, notamment au Salon de l’agriculture qui s’ouvre samedi à Paris.

19 bassines en projet dont 2 en Charente-Maritime

Gestion de l’eau : 19 bassines pourraient sortir de terre sur le bassin de la Sèvre niortaise. Le nord de la Charente-Maritime, les Deux-Sèvres et la Vienne sont concernés par ce projet. Une enquête publique sera lancée dès lundi prochain pour un mois. Christophe Coriton :

Mais le projet provoque toutefois l’inquiétude chez les associations environnementales qui s’interrogent sur le bien-fondé de telles réserves prévues pour stocker l’hiver afin d’irriguer l’été, et ainsi moins prélever dans la ressource. Problème, certains cours d’eau sont actuellement à sec, en pleine période hivernale.

Deux mules représenteront la Charente-Maritime au Salon de l’agriculture

Vénus et Reinette

Vénus et Reinette, stars de la Charente-Maritime au Salon de l’agriculture qui s’ouvre samedi Porte de Versailles à Paris. Il s’agit de deux mules poitevines pensionnaires de l’Asinerie du Baudet du Poitou à Dampierre-sur-Boutonne, au Nord-Est de Saint-Jean-d’Angély. Elles terminent en ce moment un entraînement spécial. Matisse Sorignet a fait leur connaissance :

Vénus et Reinette arriveront à Paris dans la nuit de jeudi à vendredi. Le public pourra les voir dès samedi dans le Hall 6 des équidés.

Opération coup de poing de l’association L214 samedi à La Rochelle

Plusieurs militants engagés contre la maltraitance animale dans les abattoirs ont manifesté pour dénoncer les mauvaises pratiques de mise à mort. L214 s’était fait connaître en publiant des vidéos choc volées qui avaient déclenché le lancement d’une commission d’enquête parlementaire, présidée par le député rochelais Olivier Falorni. C’est lui qui est à l’origine du contrôle vidéo obligatoire dans les abattoirs dès 2018. Mais cela reste insuffisant, estime Brigitte Gothière, porte-parole de L214 :

Chaque jour, 3 millions d’animaux sont abattus en France, dans des conditions pas toujours connues, dénonce L214. L’association souhaite aller plus loin sur les questions d’éthique, de justice et d’alimentation vegan.

L’agglomération de Rochefort Océan s’engage dans le marketing territorial

C’est ce que veut la vice-présidente à l’économie Sylvie Marcilly. La CARO veut attirer plus d’entreprises pour développer son économie, et donc l’emploi. Elle a en effet le plus fort taux de chômage de la Nouvelle-Aquitaine. Et pour y parvenir, les élus veulent renforcer la marque Rochefort Océan, avec un certain nombre d’arguments. Sylvie Marcilly :

Seule difficulté pour la CARO : le manque de foncier. Les terrains se font rares pour accueillir les entreprises, et les contraintes réglementaires ne facilitent pas les choses. Pour autant, l’agglomération attire les professionnels puisque plusieurs demandes d’installation ont été reçues. Et pour aller plus loin, Sylvie Marcilly imagine un accompagnement spécifique en direction des chefs d’entreprises :

Ce service risque d’être très utile quand on sait que 90% des chefs d’entreprises s’installent sur leur lieu de vacances. D’où l’idée de mener la démarche de marketing territorial à la fois sur l’économie et le tourisme.

Vive inquiétude à l’usine Alstom d’Aytré

Lors d’une précédente manifestation

Suite aux annonces de fermeture du site de Belfort, le site d’Aytré qui fabrique les voitures TGV et le Citadis se retrouve à son tour menacé de fermeture. Faute de commandes, sa charge de production s’arrêtant en mars 2019. Les employés comptaient sur la construction du TGV du futur pour relancer l’activité du site, mais les commandes n’arriveront pas avant 2021 dans le meilleur des cas. Une situation qui met clairement en danger le site charentais-maritime, comme l’explique Patrick Corlay, délégué Force ouvrière Alstom Aytré :

Une réunion doit avoir lieu demain entre les organisations syndicales et le secrétaire d’Etat chargé de l’industrie, Christophe Sirugue. Ce dernier qui doit dévoiler un plan de marche concernant 15 rames de TGV commandés par l’Etat. Mais rien ne garantit qu’Alstom remportera le marché.