Deux cas autochtones de chikungunya ont été détectés cet été en Charente-Maritime, à La Rochelle et Rouffiac. Autochtone, cela veut dire que des personnes ont été infectées, sans avoir voyagé dans les zones contaminées dans les quinze jours qui ont précédé l’apparition des symptômes. Cela impliquerait donc une transmission du virus par une piqûre de moustique tigre. C’est une première dans le département. Mais ce n’est pas une surprise, compte tenu de la multiplication des cas en Nouvelle-Aquitaine ces dernières semaines. L’état des malades n’inspire pas d’inquiétude, selon l’Agence régionale de santé qui a pris des mesures pour limiter les risques de propagation, notamment avec des opérations de démoustication.