Le lancement aujourd’hui en Charente-Maritime de la concertation sur la PSQ

Une étape importante après la venue à La Rochelle le 28 octobre du Ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, chargé de mettre en application une mesure phare du président Emmanuel Macron. L’objectif est de permettre aux forces de l’ordre, aux partenaires locaux et aux citoyens de donner leur avis, mais aussi de faire des propositions sur ce que devra assurer cette future Police de sécurité du quotidien. Les précisions de Frédéric Le Roux :

Comme l’a indiqué le Ministre de l’Intérieur à La Rochelle, cette Police de sécurité du quotidien devra répondre à 5 grands objectifs pour renforcer l’efficacité des forces de l’ordre : une police « sur-mesure ». Plus connectée pour plus d’efficacité sur le terrain. Respectée avec des agents mieux équipés et mieux protégés. Une police partenariale qui travaillera avec tous. Et recentrée sur ses missions premières.

Le Secours catholique de la Charente-Maritime accueille 12 000 bénéficiaires

La publication hier du rapport annuel du Secours catholique sur la précarité en France. Un rapport accablant. La situation ne s’améliore pas pour les personnes défavorisées, et se dégrade même. L’association a accueilli l’an dernier 1,5 million de personnes. Surtout des jeunes en ce qui concerne la Charente-Maritime, et notamment des mineurs étrangers isolés dont le nombre a fortement progressé dans le département. On écoute Jean Chalié, délégué diocésain du Secours catholique en Charente-Maritime :

11% des 12 000 personnes qui ont poussé la porte du Secours catholique de la Charente-Maritime ont moins de 25 ans. C’est plus que la moyenne nationale : 8%. Parmi lesquels de nombreux jeunes saisonniers. Jean Chalié :

Des saisonniers qui éprouvent des difficultés à se loger sur la côte où les loyers sont élevés.

Une grande chaîne humaine contre les projets de bassines en Poitou-Charentes

Ces réserves de substitution agricoles destinées à stocker l’eau l’hiver pour irriguer les champs l’été. 19 ont été autorisées dans les départements de la Charente-Maritime, des Deux-Sèvres et de la Vienne. La plus importante sera située sur la commune d’Amuré, entre Surgères et Niort. C’est là que des élus, citoyens et écologistes ont prévu de se mobiliser samedi prochain. A l’image du Charentais-Maritime Patrick Picaud, coordonnateur de Nature environnement 17. Il ne comprend pas l’engagement des pouvoirs publiques qui soutiennent « des projets d’un autre âge » dit-il. On l’écoute :

Départ de la chaîne humaine devant la mairie samedi à 14h. Des animations sont prévues dès 9h30 sur place, jusqu’en soirée.

Alerte au risque d’intoxication au monoxyde de carbone

Avec la baisse des températures, les appareils de chauffage à combustion ont repris du service. Et peuvent être sources de danger s’ils ne sont pas régulièrement vérifiés et correctement entretenus. Rappelons qu’en France, les intoxications au monoxyde carbone sont responsables d’une centaine de décès par an. La préfecture de la Charente-Maritime lance un appel à la prudence et nous rappelle comment faire pour s’en protéger ? Antoine Violette :

Le maire du Gua se rebelle contre la taxe Gemapi

Votée le mois dernier en conseil communautaire, elle va impacter dès le 1er janvier chaque foyer du Bassin de Marennes, qui va la retrouver sur sa taxe d’habitation. Pour Patrice Brouhard, ce nouvel impôt, sur la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations, représente une injustice. Car, il n’oblige pas les propriétaires privés à entretenir leurs marais. Ce qui est indispensable pour la préservation de la qualité des eaux du bassin ostréicole. Et c’est donc l’ensemble des administrés qui va payer pour eux. On écoute Patrice Brouhard, le maire du Gua :

Patrice Brouhard qui souhaite que chaque propriétaire se fasse connaître pour trouver une solution, avant de prendre des mesures répressives comme il vient de le dire.

Rochefort lance une nouvelle campagne de propreté en ville


Principale cible : les crottes de chiens. La municipalité entend rééduquer les propriétaires indélicats qui laissent leurs petits toutous faire caca n’importe où. Malgré les 75 distributeurs de sacs et 600 poubelles en ville, les services techniques en ramassent 150 tonnes chaque année. « Chacun est responsable de son environnement », martèle la mairie, qui pointe aussi le problème des poubelles sorties en dehors des jours et heures de collecte, et des encombrants déposés à même le trottoir. Des désagréments qui ne peuvent plus durer selon Christelle Morin, conseillère municipale en charge de la propreté :

30 000 guides de la propreté et du civisme seront distribués en ville et dans les établissements scolaires. Des cendriers de poche seront également donnés, afin de lutter contre les chewing-gum et mégots jetés sur la voie publique. Une seconde vague d’information aura lieu du 4 au 8 décembre prochain. À noter qu’aucune contravention ne sera dressée pour le moment.