C’est en tous cas le souhait de l’enseigne d’implanter un restaurant à Dolus, dans la zone d’activité de Netto. Mais la municipalité refuse depuis trois ans. L’affaire se joue en ce moment au tribunal administratif de Poitiers qui rendra sa décision dans quinze jours. Ce matin, le rapporteur public a conclu à l’annulation de trois refus de permis de construire. Tous les services de l’Etat étant favorables à l’installation d’un Mc Do à Dolus. Mais le maire Grégory Gendre se dit confiant, d’autant qu’il pense avoir les bons arguments :

L’audience du 21 septembre sera donc décisive. Mc Do entend créer une quarantaine de postes en CDI et 30 emplois saisonniers.

Le gel des contrats aidés inquiète. La Fédération ADMR de Charente-Maritime, réseau associatif de service à la personne, attend les futures annonces du gouvernement et mise beaucoup sur les négociations en cours au niveau national. Une quarantaine d’emplois en dépendent, avec pas mal d’attente derrière et peut-être des situations qui vont devenir très compliquées, Carole Effenberger :

La Fédération départementale de l’hôtellerie de plein air dresse un bilan mitigé de son activité cet été. Si la saison n’a pas été catastrophique, les 300 campings du département ont tout juste réussi à sauver les meubles. Une situation difficile à expliquer pour son président Jean-Baptiste Dagréou :

Jean-Baptiste Dagréou qui est bien obligé de se faire une raison :

Et concernant l’arrière saison, ce n’est pas mieux, avec une fréquentation déjà inférieure à l’an dernier. En raison d’une météo particulièrement maussade.

L’inspection d’académie a procédé à l’ouverture de 10 classes supplémentaires en Charente-Maritime. Conséquence du traditionnel comptage de rentrée qui a eu lieu lundi. Le directeur académique Gilles Grosdemange a présenté hier à La Rochelle un premier bilan de rentrée qui fait état de 271 élèves en moins cette année. Moins d’élèves, mais plus de profs pour cette rentrée avec la création de 6 postes. Gilles Grosdemange :

Pas de fermetures de classes. Celles-ci étant désormais actées en février et juin. Concernant les rythmes scolaires, 95 écoles finalement sur les 310 que compte le département ont basculé sur la semaine de 4 jours. Soit 8 100 élèves concernés et 72 communes. Surtout en milieu rural, à l’exception de Royan. Celles qui souhaitent adopter la semaine de 4 jours ne pourront le faire qu’à la rentrée 2018 comme le souligne Gilles Grosdemange :

Et concernant l’opération « Devoirs faits » dans les collèges, qui repose sur la base du volontariat des élèves, c’est une obligation que devront appliquer tous les principaux. 34 situations sont déjà en place.