Réunion de crise ce matin à la préfecture de La Rochelle pour la filière mytilicole de la baie de l’Aiguillon. Vous le savez, la profession est confrontée à une mortalité anormale des moules. 95% de la production a péri, et l’on constate un taux de mortalité de 70 à 100% pour la moule de Charron. Une soixantaine de producteurs sont menacés si l’Etat ne fait rien. Cela représente 300 emplois directs. Si rien ne permet pour l’heure d’expliquer scientifiquement ce phénomène sans précédent, les professionnels pensent à un déséquilibre de l’écosystème en raison d’un hiver doux et pluvieux, avec des tempêtes à répétition. De quoi perturber le repos biologique des moules. Les mytiliculteurs demandent donc une reconnaissance en calamités agricoles pour obtenir des aides. Sans espérer toutefois pouvoir compenser la perte estimée entre 15 à 20 millions d’euros. Ils réclament aujourd’hui le déblocage de fonds exceptionnels. Benoît Durivaud, président du Syndicat des mytiliculteurs du pertuis breton :

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A noter que le Conseil général de la Charente-Maritime a fait voter dernièrement une aide de 150 000 euros.