Révolution en vue en matière de protection du littoral. A compter du 1er janvier 2016 et l’application de la loi Gemapi, les collectivités locales devront gérer la compétence de défense contre les inondations et les submersions marines. En clair, les élus locaux seront bientôt responsables. Responsables d’un point de vue technique puisqu’ils auront à charge de gérer et d’entretenir les ouvrages de protection des côtes, comme les digues. Responsables également sur le plan pénal en cas d’accident. Sans compter les problèmes financiers soulevés par une compétence si lourde. Trop lourde même, estime le Charentais-Maritime Lionel Quillet, conseiller général et président de la Mission littoral qui voit grandir l’inquiétude des élus à l’approche de cette échéance :
[audio:http://www.helenefm.com/wordpress/wp-content/uploads/2014/07/quillet-1.mp3]Conséquence : beaucoup d’élus demandent aujourd’hui au Conseil Général de la Charente-Maritime d’accélérer les travaux de renforcement des ouvrages de protection des côtes avant 2016. Problème : le Département, qui n’est que maître d’ouvrage, doit systématiquement attendre le feu vert de l’Etat. D’où l’appel aujourd’hui lancé par Lionel Quillet en faveur des procédures simplifiées :
[audio:http://www.helenefm.com/wordpress/wp-content/uploads/2014/07/quillet-2.mp3]A noter que pour financer les ouvrages de protection des côtes, les collectivités locales auront la possibilité de mettre en place un impôt, payable uniquement par les citoyens qui vivent en zone inondable, soit environ 18 millions de Français. Impôt de l’ordre de 40 € par habitant et par an.