Mis en place depuis 31 ans et abolis hier, ces quotas obligeaient certes la profession à maîtriser sa production mais lui garantissaient en échange une certaine stabilité des prix du lait. Aujourd’hui, c’est fini. Chacun pourra produire autant qu’il veut pour espérer gagner plus. Mais dans cette course annoncée à la production de lait, notre région part désavantagée. C’est ce que nous dit Luc Servant, le président de la Chambre d’agriculture de Poitou-Charentes et de Charente-Maritime :
[audio:http://www.helenefm.com/wordpress/wp-content/uploads/2015/04/servant-quotas-laitiers-1.mp3]Pour parvenir à tirer leur épingle du jeu, les producteurs laitiers devront miser sur les atouts de la Région, avec en première ligne le beurre AOP Charentes-Poitou :
[audio:http://www.helenefm.com/wordpress/wp-content/uploads/2015/04/servant-quotas-laitiers-2.mp3]Luc Servant sait que la Chambre d’agriculture de Poitou-Charentes aura un grand rôle à jouer pour aider les producteurs laitiers à négocier au mieux ce virage imposé par la fin des quotas laitiers, notamment sur la question du coût de revient et la réorganisation de leur production pour gagner en compétitivité.