Après le licenciement fin juin d’un salarié accusé d’avoir cassé volontairement une tablette tactile, les relations entre personnel et direction se sont fortement dégradées. Et à deux jours de la fermeture annuelle de l’usine pour les congés d’été, l’entente n’est guère au beau fixe. Ce matin, les syndicats CGT et FO ont effectué une distribution de tracts devant les grilles du constructeur ferroviaire et ont lancé un appel à la grève. Patrick Corlay, délégué syndical Force ouvrière :

FO et la CGT ont décidé de garder le silence dans toutes les instances sociales et syndicales de l’entreprise, pour, je cite, « dénoncer cette attaque brutale au dialogue social ». Concernant le salarié licencié, il ne sera pas réintégré. Il a saisi les Prud’hommes.