Depuis plusieurs jours, le service est sous tension, comme bon nombre d’établissements en France. Malgré des renforts et les moyens mis en place, les équipes ont du mal à faire face à la situation. Dans ce contexte, l’établissement va devoir déprogrammer certaines interventions ou hospitalisations non urgentes. La direction lance d’ailleurs un appel à la population à utiliser le recours hospitalier à bon escient, « dans la mesure du possible » indique-t-elle. A Saintes, les urgences saturent également. Des médecins participent même au « no bed challenge ». Depuis janvier, ils décomptent sur internet le nombre de patients qui passent la nuit sur un brancard, faute de lits disponibles.