Depuis quelques temps, de nombreux survols d’appareils sont constatés aux abords de lieux publics dans le département. Et les conditions ne sont pas toujours respectées. Or, la réglementation est très stricte à ce sujet. Que ce soit dans un cadre professionnel ou récréatif.
En effet, l’utilisation d’un drone est soumise à une législation très stricte, car elle représente un risque potentiel pour les biens et les personnes. Les règles valent pour tous les pilotes, quelle que soit la marque, la valeur ou le poids du modèle. Aucun survol des personnes ou des animaux n’est autorisé. Ni pendant des rassemblements. Ni dans le domaine public qui est soumis à une autorisation préfectorale. Pas de vol la nuit. Et pas d’enregistrement d’images permettant d’identifier des personnes sans leur autorisation. Les vols sur les plages occupées sont interdits. Y compris si elles sont désertes, notamment plages des huttes et de Matha sur l’île d’Oléron, ou encore plage des Minimes à La Rochelle.
Les vols ne sont autorisés qu’en terrain privé, et pas au-delà des limites, ni au-delà d’une hauteur de 150 mètres. Attention toutefois, avant chaque utilisation, il convient de vérifier sur le Géoportail ou les applications Mach7 ou Drone-Spot, si le vol se fait dans une zone de restriction. C’est le cas par exemple à proximité de l’aérodrome de Bois-Fleury à Saint-Pierre-d’Oléron. Il y a des restrictions de hauteur entre Dolus, Boyardville, La Brée, Domino et La Cotinière.
Enfin, il faut respecter certaines consignes de sécurité comme garder son appareil en vue, prévoir une zone de décollage et d’atterrissage, et être assuré. Une formation théorique gratuite est dispensée sur le site de l’aviation civile. Elle est obligatoire pour les drones de plus de 800 grammes.
J’ajoute qu’en cas d’utilisation d’un drone en dehors du cadre légal, le fautif s’expose à une peine qui peut aller jusqu’à un an de prison et 75 000 euros d’amende.