Face à la sécheresse et alors que des mesures de restrictions d’eau ont déjà été prises en Charente-Maritime, elle met en cause l’Etat qui continue d’autoriser les prélèvements d’eau sur certains bassins ayant déjà atteint le seuil de crise. Notre département est en alerte simple. Le niveau des nappes phréatiques est en dessous des normales à cause du manque de pluie cet hiver, selon le Bureau de recherches géologiques et minières. Une catastrophe pour les milieux aquatiques selon Jean-Louis Demarcq, le président de SOS rivière et environnement, qui redoute un nouvel épisode de crise cet été, en raison d’une situation similaire à celle de 2017. On l’écoute :
Jean-Louis Demarcq qui, pour sortir d’une situation qui se complique d’années en années, réclame la création d’un projet de territoire pour la gestion de l’eau. Ce que défend également le collectif Bassines non merci qui appelle à l’organisation d’une zone de résistance contre la création de 16 réserves de substitution agricoles sur les bassins de la Sèvre niortaise et du Marais poitevin. Il continue de dénoncer la signature en décembre d’un protocole d’accord pour engager les travaux. Un protocole qui « est mort » comme l’ont déclaré hier ses principaux militants, qui mettent en avant l’annulation de l’arrêté d’irrigation du marais poitevin par le tribunal administratif de Poitiers. Mais aussi le rapport du Conseil national de protection de la nature qui dénonce les manquements du Parc naturel régional du marais poitevin et l’absence d’études globales sur l’ensemble des projets de bassines. Les opposants se mobiliseront de nouveau les 29 et 30 juin à Mauzé-sur-le-Mignon.