Le département connaît une évolution constante des dépenses liées à ce phénomène, qui est plus importante que sur le reste du territoire. Elles s’établissent à 95 millions d’euros. Face à ce constat, la Caisse primaire d’assurance maladie poursuit ses actions d’accompagnement et renforce ses contrôles.
Comme en 2017, les arrêts de travail sont en forte hausse dans notre département. Les dépenses enregistrées par la Caisse primaire d’assurance maladie s’élèvent à 95 millions d’euros en 2018 contre 88 millions d’euros en 2017. Soit 13% des dépenses de soins, hors hospitalisation. Un chiffre qui progresse de 5,6% sur les quatre dernières années, alors qu’il est de 4,2% au niveau national. Selon les chiffres de la CPAM, 1 actif sur 4 du département a eu au moins 1 arrêt de travail indemnisé l’an dernier, soit 50 863 assurés. D’où la poursuite du plan d’actions mis en place par la Caisse primaire d’assurance maladie et ses partenaires pour traquer les comportements déviants et abusifs, et les arrêts de travail non justifiés. A savoir des actions de sensibilisation et de responsabilisation, et des contrôles auprès des patients, des professionnels de santé et des employeurs. Sont principalement ciblées les zones géographiques identifiées comme atypiques, comme ce sera le cas courant juin dans les secteurs de Cozes et Gémozac.