La gendarmerie de la Charente-Maritime lance un appel à la vigilance face à la multiplication des actes de barbarie envers les chevaux. Elle reçoit actuellement de nombreux appels de propriétaires inquiets. Si aucun fait n’a pour le moment été constaté dans notre département, des opérations sont menées sur le terrain pour soutenir les propriétaires et leur donner de précieux conseils.
Alors que les actes de cruautés envers les équidés se multiplient dans le pays depuis plusieurs mois, l’enquête progresse, mais elle semble bien difficile à mener pour les gendarmes en charge de l’affaire, qui ont évoqué ce mercredi une « pluralité des auteurs et des modes opératoires ». Oreilles coupées, lacérations, mutilations des organes génitaux… Aucune piste n’est écartée : challenge sur internet, dérives sectaires, mimétisme ou encore rites sataniques. Mais ce type de faits va devenir de plus en plus compliqué, grâce à une campagne de prévention et d’information menée auprès des propriétaires de chevaux, comme c’est le cas en Charente-Maritime. Même si aucun fait n’a été constaté dans notre département, depuis la semaine dernière, les brigades du groupement de la gendarmerie, notamment de Nieul-sur-Mer et de Saint-Jean-d’Angély, vont à leur rencontre pour les soutenir et leur délivrer quelques conseils. A savoir : se faire connaître auprès de la brigade la plus proche pour faciliter une éventuelle intervention. Signaler tout fait pouvant être en rapport avec ce phénomène : dégradation, repérage, démarchage téléphonique suspect. Et surtout ne pas intervenir seul et composer le 17 en cas de problème.