Le nombre de nuitées dans les deux départements est en progression de +30% par rapport à 2021. C’est ce qu’indique l’agence Charentes tourisme dans une note de conjoncture qu’elle vient de publier, concernant le premier semestre de cette année 2022. Des résultats encourageants, alors que l’été débute à peine. Mais l’inflation et la hausse des prix seront déterminantes dans les choix des Français pour leur lieu de vacances cet été.
Si l’on tient compte de l’évolution globale des nuitées dans les deux Charentes, on constate une hausse de 30% au premier semestre 2022 comparé à 2021, avec un niveau d’activité comparable à 2019, année de référence d’avant la crise sanitaire. +30%, aussi bien en Charente qu’en Charente-Maritime, avec une progression de la clientèle française vers les territoires insulaires et littoraux +20% que vers l’intérieur des terres +10%. Cette forte augmentation, surtout au printemps, s’explique par une envie d’évasion après des mois de restrictions liées à la pandémie. On note par exemple de très bons niveaux de fréquentation pendant les week-ends de Pâques et de l’Ascension, +30 et +10%. Soit une progression de +5% par rapport au printemps 2019.
Il faut savoir que la clientèle régionale de Nouvelle-Aquitaine reste la première clientèle touristique des deux départements. Toutefois, en Charente-Maritime, les Franciliens deviennent la première clientèle du territoire en avant saison, suivie de la clientèle régionale. Les Britanniques, eux, redeviennent la première clientèle étrangère du territoire.
Pour l’été qui commence, les indicateurs sont au vert. Après deux années de crise, on note une hausse marquée des intentions de départ des Français. Plus de la moitié compte rester en France. Avec de bons espoirs pour la Charente-Maritime, puisque le littoral reste le lieu préféré des vacanciers français pour 65% d’entre eux. Un chiffre en hausse de 3 points. Mais les inquiétudes liées à l’inflation et à la hausse des prix sont encore très présents et impactent l’envie de voyager pour pratiquement les trois quarts de la population. Les professionnels notent toutefois déjà de très bons niveaux de réservations sur la haute saison, notamment pour les campings et les meublés.