Une convention pour assurer une meilleure prise en charge sociale et sanitaire des personnes sans domicile fixe en Charente-Maritime. Elle vient d’être passée entre la Caisse primaire d’assurance maladie, la Caisse d’allocation familiale et le Service intégré d’accueil et d’orientation. Objectif : être au plus près des personnes fragiles et garantir leur accès à la protection maladie, aux soins et aux prestations sociales et familiales.
La crise sanitaire a aggravé les difficultés d’insertion et la santé des personnes sans domicile fixe ou hébergées. C’est dans le cadre de la prévention et de la lutte contre la pauvreté que s’inscrit cette convention. Signée par les acteurs dont les missions sont complémentaires, elle doit permettre d’améliorer l’accès aux droits et aux soins des populations vulnérables. Elle fait suite aux actions interdisciplinaires d’accès aux droits et aux soins menées durant l’été 2020 en direction des personnes mises à l’abri au moment de la crise sanitaire. Les personnes sans domicile, qu’elles soient à la rue ou hébergées, connaissent un taux de non-recours aux droits et aux prestations sociales important, notamment en ce qui concerne les droits à l’Assurance maladie. Ce qui a pour effet d’entraîner bien souvent des renoncements aux soins. Ceci est d’autant plus préjudiciable qu’elles présentent un moins bon état de santé, cumulent généralement des problématiques sanitaires et des retards de soins, avec un recours accru aux urgences hospitalières et peu d’accès aux soins préventifs.
Un premier comité de pilotage, organisé le 26 octobre en amont de la prochaine campagne hivernale, a permis de rassembler plus de 30 partenaires autour de ces questions. La convention en est désormais le principal pivot.