Une présentation en a été faite hier devant l’école Zola, rue du docteur Peltier, en centre-ville. Ces composteurs collectifs doivent permettre aux habitants dépourvus de jardins de participer au tri des biodéchets. Une pratique qui deviendra obligatoire en 2024.
Au 1er janvier 2024, la législation prévoit l’obligation de trier et valoriser les biodéchets en filières spécifiques. La Communauté d’agglomération Rochefort Océan a opté pour le compostage. Un choix fait pour réduire d’un tiers le poids des ordures ménagères. Les premiers sites de compostage partagé font donc leur apparition en ville, à Rochefort. Ces composteurs collectifs ont été installés près des écoles Zola, Herriot et prochainement aux pieds des immeubles des quartiers de Salaneuve, Les Tamaris et L’Avant-Garde. Ces sites seront gérés par la CARO. Le compost qui en sera issu servira entre autres à l’amendement des espaces verts et pourra également profiter aux habitants. D’ici la fin de l’année, une cinquantaine de sites maillera les zones d’habitat collectif de Rochefort et Tonnay-Charente. À partir du 1er février, des bio-seaux seront distribués aux Rochefortais pour le stockage et le transport de leurs biodéchets. À ces sites de compostage partagé, s’ajouteront 70 points d’apport volontaire, 60 à Rochefort et 10 à Tonnay-Charente, qui seront installés à proximité des bornes à verre. Une solution supplémentaire à celle du compostage individuel et partagé qui sera opérationnelle dès le 1er janvier prochain. Le contenu de ces nouveaux bacs sera collecté régulièrement et acheminé vers l’unité de compostage des biodéchets située sur la commune d’Échillais.
Le compostage est une solution naturelle qui permet de valoriser les biodéchets par le retour à la terre et de réduire le volume des poubelles grises. Ce qui entraînera en 2024 une diminution de la fréquence des collectes, dans un contexte où la flambée des prix des carburants en augmente le coût de 9% et où la taxe appliquée au traitement des ordures ménagères passera à 15 € la tonne en 2025 contre 6 € en 2019.