Une marche pour réclamer la réouverture de la ligne ferroviaire Limoges-Angoulême. Elle part aujourd’hui de Saillat, en Haute-Vienne, pour rallier la capitale charentaise le 16 mars, en vue d’un grand rassemblement devant la gare, puis devant la préfecture. Six ans après la fermeture de la ligne, la mobilisation devrait être à la hauteur de l’attente. Les cheminots de Saintes, qui étaient des acteurs de son fonctionnement, vont prendre part au mouvement.
Le 13 mars 2018, la circulation des trains était interrompue sur la partie charentaise de la ligne entre Angoulême et Limoges, suite à une absence de maintenance. Six ans plus tard, les usagers sont toujours privés de train, et rien ne semble avancer. Les études préliminaires sont terminées, le montant des travaux est connu, mais les négociations entre les collectivités territoriales et l’État sont toujours au point mort pour acter le financement du chantier. L’association des usagers AngouLim, soutenue par les comités régionaux de Vigilance Ferroviaire Poitou-Charentes Aquitaine et Limousin, entend bien mettre la pression pour que ces discussions « aboutissent enfin ! », dit-elle. Pour ce faire, elle a donc décidé d’organiser la Marche du rail depuis la gare de Saillat-Chassenon ce mercredi pour rallier la ville d’Angoulême samedi prochain. Un grand rassemblement se tiendra à 14h devant la gare en soutien à la renaissance de la ligne Angoulême-Limoges, avant de conclure en cortège en direction de la Préfecture aux alentours de 16h30.
La CGT de Saintes est pleinement engagée dans cette lutte pour la réouverture de cette ligne, dont les cheminots étaient acteurs de son fonctionnement lorsque celle-ci était opérationnelle.
Et toujours à ce propos, les élus écologistes de la Région Nouvelle-Aquitaine ont proposé une motion hier en séance plénière, en faveur de la réouverture de cette ligne. Cosignée par la majorité, elle a été adoptée par l’assemblée.