La vaccination contre le papillomavirus se poursuit en Nouvelle-Aquitaine. Lancée en octobre dernier, la première campagne a été une réussite, puisqu’un élève sur cinq s’est fait vacciner au collège. Désormais, près d’un jeune de 5e sur deux a reçu une dose de vaccin HPV. Depuis le début du mois d’avril, l’Agence régionale de santé organise la 2e session de vaccination, 6 mois après l’administration de la première dose.
En septembre dernier, près de 40% des formulaires de demande d’autorisation ont été recueillis dans les collèges de la région. Au total, 23,4% des parents d’élèves de 5ème ont donné leur accord pour faire vacciner leurs enfants dès le mois d’octobre, contre 14,8% de refus. Ainsi, 547 établissements publics et privés, sur un total de 643, ont organisé une session de vaccination. À la fin de l’année 2023, 18% de tous les élèves en classe de 5ème ont été vaccinés au sein de leur collège. Parmi eux, 21% étaient des filles et 22% des garçons. Des chiffres considérés comme très satisfaisants pour une première année de déploiement. Ils sont comparables aux résultats qu’ont obtenus des pays qui ont désormais d’excellents taux de couverture.
Après la 1ère phase de la campagne, le taux de couverture vaccinale chez les enfants de 12 ans atteignait 54% grâce aux vaccinations réalisées en ville et dans les collèges de Nouvelle-Aquitaine. La campagne a permis de faire progresser le taux de couverture vaccinale de 21 points chez les filles (61 %) et de 22 points chez les garçons (48 %). Ainsi, la région Nouvelle-Aquitaine s’est hissée à la 2ème place au niveau national, en termes de progression du taux de vaccination, derrière la Bretagne.
Désormais, les collégiens, qui ont reçu leur première dose de vaccin, reçoivent la seconde dose depuis début avril. La campagne se poursuit jusqu’à la mi-juin.
Les élèves de 5ème, qui n’ont pas pu recevoir la première dose de vaccin cet automne, peuvent se faire vacciner en même temps que ceux recevant la deuxième dose. Leur deuxième injection pourra se faire 6 mois après la première, chez un professionnel de santé en ville.
À noter que la 2e campagne vaccinale pour les nouveaux élèves de 5e débutera cet automne.