Placements immobiliers et défiscalisation en question demain à Marennes


« Comment utiliser les investissements immobiliers pour optimiser son patrimoine et défiscaliser ? » C’est le thème d’une conférence organisée demain à Marennes. Des spécialistes seront présents pour apporter des solutions concrètes de placements pour les gens qui paient beaucoup d’impôts. Ecoutez Johann Joigny, responsable du cabinet Op-time de Marennes qui propose cette conférence :
Pour en savoir plus, rendez-vous demain à la cabane des claires à la Cité de l’huître de Marennes. Dès 19h. Réservations au 06 88 88 63 41.

Mouvement social à la centrale pénitentiaire de Saint-Martin-de-Ré

La mobilisation ce matin des gardiens de prison de la centrale pénitentiaire de Saint-Martin-de-Ré. Un appel a été lancé par les trois principaux syndicats (UFAP-UNSA, FO et SPS), pour protester contre la dégradation des conditions de travail. Un mouvement qui intervient deux jours après la visite du directeur interrégional Alain Pompigne, qui a assisté à la démolition des fameux « casinos », ces lieux de radicalisation. Emmanuel Giraud de Force ouvrière pénitentiaire nous fait part de ses revendications :

La prison de Saint-Martin-de-Ré compte 400 détenus pour un effectif théorique de 208 agents. Mais à ce jour, 190 surveillants sont de service. La manifestation a débuté ce matin au premier rond-point à l’entrée de l’île de Ré, direction la centrale pénitentiaire.

Surgères : l’usine de méthanisation agricole Aunis biogaz ouvrira en 2019


Six ans après le lancement du projet, au terme de longues démarches pour obtenir des financements et les autorisations. L’enquête publique sera lancée début 2018, pour un démarrage des travaux l’été prochain, sur la zone de La Combe, près de l’usine Wärtsila. Ne manque plus que le feu vert de l’Etat qui ne devrait pas tarder. Enfin soupire Thierry Bouret, agriculteur à Saint-Pierre-d’Amilly et porteur du projet Aunis biogaz :

Cette unité de méthanisation agricole va permette de produire 220m3 de gaz à l’heure, soit l’équivalent de 25% de la consommation annuelle de la ville de Surgères. Grâce à des sous-produits agricoles. Les explications de Stéphane Proust, éleveur laitier à Breuil-la-Réorte et actionnaire d’Aunis biogaz :

Et un engrais de meilleure qualité, garanti sans odeur, contrairement aux idées reçues. Thierry Bouret :

Aunis biogaz est dimensionnée pour valoriser 40 000 tonnes de fumier et de lisier. Mais aussi 2 000 tonnes de tonte de pelouse qui seront détournées du circuit habituel de recyclage par le syndicat mixte de gestion des déchets Cyclad, qui a investi 500 000 euros dans le capital de l’entreprise qui s’élève à 1,3 million d’euros. Un bienfait pour l’environnement et le territoire assure Jean Gorioux, le président de Cyclad et de la Communauté de communes Aunis Sud :

Thierry Bouret, Stéphane Proust et Jean Gorioux

Un outil exemplaire qui, selon ses promoteurs, va dans le sens des engagements de l’Etat pour améliorer l’environnement et motiver les territoires pour plus d’autonomie énergétique. En outre, Aunis biogaz, qui va générer la création de quatre emplois directs, envisage de développer le transport au gaz. Coût total de l’opération : 8 millions d’euros.