C’est le rush dans le bassin ostréicole de Marennes-Oleron


La saison des huîtres bat son plein avant les fêtes de Noël. Si les grosses entreprises se préparent à livrer les grandes surfaces ou même à exporter leur production, nombre de petits ostréiculteurs comptent également sur cette période faste qui pour eux est vitale. C’est le cas à la cabane des « P’tits mousses » à Marennes. On écoute Sonia Mousset qui nous a reçu ce matin sur son exploitation :

Gérante avec son mari de cette petite entreprise familiale qui existe depuis 4 ans, Sonia Mousset déclare un chiffre d’affaires annuel de 120 000 euros, et dit ne pas vouloir grossir et accorder beaucoup d’importance au contact avec la clientèle et une certaine qualité de vie. Chez « Les P’tits mousses » d’ailleurs, on se refuse à parler ni d’ouvriers ni d’employés. Et Samuel, unique stagiaire pour quinze jours, présent à l’emballage des huîtres, prend son travail très à cœur. Loin du stress des grosses plateformes ostréicoles, et habitué à travailler dans une atmosphère détendue, il nous explique en quoi consiste son travail :

Voilà l’équipe des « P’tits mousses » qui accueille les visiteurs sur son exploitation route de la Cayenne à Marennes.

Lapins Orylag : ils jouent la carte de la transparence

L’INRA s’engage dans une mission d’inspection d’urgence, après le scandale des lapins Orylag. L’Institut national de la recherche agronomique, basé à Saint-Saturnin-du-Bois, près de Surgères, veut évaluer la situation et prendre les mesures qui s’imposeraient en cas de manquement au bien-être des lapins élevés pour leur fourrure. Le responsable du comité d’éthique de l’expérimentation animale est chargé de relever les éventuels dysfonctionnements, dénoncés dans une vidéo diffusée mardi par l’association L214. Carole Effenberger :

Une décision qui a été prise il y a déjà quelques années.

Royan agglo : la taxe sur l’enlèvement des ordures ménagères pourrait augmenter

Conséquence de l’annulation de l’autorisation d’exploiter le nouvel incinérateur d’Echillais. Il ne peut toujours pas fonctionner et traiter les déchets de Rochefort, Royan, Marennes, Oléron et Gémozac. Et son inactivité coûte aujourd’hui beaucoup d’argent aux collectivités qui doivent s’en passer. Un comble pour cet outil qui a déjà coûté 90 millions d’euros. Jean-Pierre Tallieu, le président de la Communauté d’agglomération Royan Atlantique, est inquiet :

Jean-Pierre Tallieu, qui avait à l’époque voté contre cet équipement, indique aujourd’hui qu’il est urgent que l’incinérateur fonctionne, car trop d’argent a déjà été investi dans cette affaire.