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Un échange de jeunes saisonniers entre Marennes-Oléron et le Canada francophone

C’est l’initiative portée pour la quatrième année consécutive par le Pays Marennes-Oléron et ses partenaires québécois. Cinq postes sont proposés cet été en restauration, tourisme, ou encore en entretien des espaces verts. Il faut être âgé de 18 à 30 ans, habiter le territoire et être disponible du 25 juin au 18 août. Les frais de transport et le soutien administratif sont offerts. Rémunération assurée, avec logement sur place. Le loyer étant à la charge du salarié. Une condition cependant : avoir un passeport valide et surtout être motivé. On écoute Sylvaine Coutant, chargée de mission francophonie au Pays Marennes-Oléron :

En retour, le Pays Marennes-Oléron proposera également des postes à de jeunes Canadiens, notamment à la Mairie, au Novotel, ou encore à la cave viticole d’Oleron. Des entreprises ravies d’une telle opportunité selon Sylvaine Coutant :

Toute candidature est à envoyer avant le 15 février au Pays Marennes-Oléron, rue Dubois-Meynardie à Marennes.

Tonnay-Charente : le maire déplore l’état d’abandon de la gare

Le coup de gueule du maire de Tonnay-Charente contre la SNCF. Eric Authiat déplore l’état d’abandon avancé de la gare, située quai de la Libération. Il a interpellé les services concernés pour faire avancer les choses, sans succès pour l’instant, alors qu’il existe un vrai potentiel d’usagers, selon lui. Car la gare permet de se rendre à La Rochelle, Rochefort ou Saintes. Mais son accès et son environnement la rendent peu attractive, et le mot est faible. Eric Authiat :

Eric Authiat qui nous décrit très concrètement l’état de dégradation des lieux :

Eric Authiat qui, par ailleurs, vient récemment d’interpeller le président de Région Alain Rousset pour réclamer plus d’arrêts TER. Il y en a six par jour actuellement. Il n’a reçu aucune réponse pour l’instant. Le projet s’inscrit dans une étude globale de la ligne Nantes-Bordeaux, en cours de réalisation.

La réouverture demain du phare de la Coubre à La Tremblade

L’édifice emblématique de la côte sauvage démarre une nouvelle saison, après une année 2017 positive avec une progression de +10 %. Plus de 55 000 visiteurs ont découvert ou redécouvert le lieu l’an dernier. La mairie, qui gère le site, compte poursuivre sur cette lancée et même faire encore mieux, en misant sur de nouvelles idées pour ré-enchanter le phare, selon Damien Joussemet, chargé de développement :

Les visites sont donc possibles à partir de demain de 10h à 12h30, puis de 14h à 17h30. Tous les jours sauf le mardi. L’entrée pour gravir les 300 marches est de 4 euros pour les adultes et 2 euros pour les enfants. Il existe un pass famille pour 2 adultes et 2 enfants à 11 euros. Le phare resta ouvert jusqu’à mi-novembre et proposera même des journées continues de 10h à 20h en période estivale.

Genouillé : il vit dans une voiture avec ses douze chats et deux chiens

La détresse d’un sans-abri qui vit dans une voiture à Genouillé, au sud de Surgères. André Robache a 55 ans. Il ne peut plus travailler, il est gravement malade et perçoit une aide de 818 euros par mois. De surcroît, il est interdit bancaire. Il a été expulsé de son logement il y a un an et demi, et s’est retrouvé à la rue sans ménagement. Depuis, il passe ses journées et ses nuits sur un parking. Problème aujourd’hui, la voiture dans laquelle il vit appartient à un ami qui va bientôt la récupérer, en raison d’une suspension de permis qui arrive à échéance. André Robache se retrouve dans une impasse, d’autant qu’il redoute d’être expulsé par la municipalité. On l’écoute :

Le maire Marc Duchez dément ces accusations, estimant avoir fait le nécessaire en lui ouvrant les vestiaires, et en lui proposant des repas qu’il a fini par refuser à la suite d’une altercation. Marc Duchez s’inscrit en faux :

Problème, gros problème même. André Robache ne veut pas se séparer de ses douze chats et ses deux chiens qui vivent avec lui dans la voiture :

Des animaux qui posent problème au voisinage selon le maire. André Robache lance aujourd’hui un appel au don pour s’acheter une nouvelle voiture, une caravane et trouver un terrain pour se poser. Vous pouvez le contacter au 06 41 06 41 21.

Rochefort : le collège Grimaux passe au photovoltaïque


Des panneaux solaires ont été installés sur la toiture de l’établissement. L’opération s’inscrit dans un plan global du Département, soit 5 millions d’euros de travaux tous les ans. On écoute Evelyne Ferrand, vice-présidente et présidente de la commission photovoltaïque :

Le montant de l’opération est de 228 000 euros pour 590 m2 environ de panneaux. La production sera de l’ordre de 120 000 kwh/an, ce qui correspond à 15 % de l’énergie utilisée par le collège. Un paramètre qui n’a pas échappé au principal Gilles Marfeuil, qui compte bien profiter de l’installation pour en faire un axe de développement pédagogique auprès de ses 596 élèves :

A noter que le raccordement final à Enedis devrait intervenir fin février.

Plan Grand froid : zoom sur les actions du Tremplin 17 à Saint-Jean-d’Angély

Le plan grand froid maintenu en Charente-Maritime. Les températures ressenties restent très basses actuellement, bien que Météo France annonce un léger redoux pour ce week-end. Depuis lundi soir, des places d’hébergement d’urgence supplémentaires sont ouvertes aux sans-abri dans les principales villes du département, notamment à Saint-Jean-d’Angély. Dans cette commune, c’est l’association Tremplin 17 qui s’en occupe. Sa chef de service Chantal Guitton nous présente le dispositif en place :

Et les horaires d’accueil de jour sont également étendus. Des maraudes sont aussi organisées pour aller à la rencontre des sans-abri :

Une halte de nuit qui tourne actuellement à plein. Pour l’aider dans ses missions d’urgence, le Tremplin 17 peut compter sur l’aide de ses partenaires que sont le Secours catholique, la Croix rouge ou les Restos du cœur :

Six salariés du Tremplin 17 seront alors mobilisés pour se relayer. Pour rappel, afin de signaler une personne en détresse, il faut composer le 115.