La maire de Saint-Jean-d’Angély vient de saisir le préfet de la Charente-Maritime, après l’assignation à résidence dans sa ville de l’ex-militant islamiste. Ce dernier qui a été transféré dimanche dernier du Tarn vers la cité angérienne. Il est actuellement hébergé dans un hôtel payé par l’Etat et doit pointer quatre fois par jour à la gendarmerie de Saint-Jean-d’Angély. Le Ministère de l’Intérieur lui reproche ses liens avec le mouvement salafiste et son attitude envers les habitants de Carmaux où il résidait avec sa famille. Condamné en 2003 pour association de malfaiteurs en liaison avec une entreprise terroriste, Kamel Daoudi a purgé sa peine et réclame son retour dans le Tarn. Françoise Mesnard précise, je cite, « que cette personne est sous surveillance policière constante et qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter ».