Ils ont entamé une marche symbolique sur les rails pour dénoncer l’état de vétusté et le manque d’entretien des voies, qui obligent les trains à ralentir. Ce qui pourrait à terme conduire à la fermeture de la ligne Saintes-Niort. Ce que refusent les cheminots. Nicolas est conducteur de train à Saintes :

Une ligne complètement laissée à l’abandon. C’est le sentiment d’Eric Joyau, secrétaire du syndicat Force Ouvrière des cheminots Poitou-Charentes, qui ne croit pas à une amélioration après la réforme :

Une ligne fermée, ça veut dire plus de guichet. Dès le 1er juillet prochain, celui de Saint-Jean-d’Angély ne sera plus ouvert que 36h par semaine au lieu de 51. Une situation ubuesque quand on sait que les agents seront tout de même présents, comme l’explique Muriel Merzot, en charge de la circulation dans cette gare :

Moins ou plus du tout de trains, ce serait aussi un manque à gagner important pour la ville de Saint-Jean-d’Angély, et même bien plus que ça d’après le premier adjoint au maire Cyril Chappet :

Même si la réforme de la SNCF est sur le point d’être adoptée, la colère des cheminots de Charente-Martime n’est pas près de s’éteindre. Ils n’excluent d’ailleurs pas d’en faire part à Emmanuel Macron lors de sa venue à Rochefort jeudi prochain.