Maintenir l’élevage extensif pour préserver les paysages et la biodiversité du marais de Brouage, c’est tout l’enjeu du 2e contrat de progrès territorial qui a été signé ce mardi. Un contrat qui a pour objectif de poursuivre et d’approfondir le travail en faveur de l’entretien du réseau hydraulique du territoire et de la gestion des niveaux d’eau. Pour ce faire, 5 millions d’euros seront investis sur deux ans.
Ce Contrat de progrès territorial du marais de Brouage est un accord technique et financier signé entre l’État, l’Agence de l’Eau Adour-Garonne, la Région Nouvelle-Aquitaine, le Département de la Charente-Maritime, les Syndicats de marais et les intercommunalités. Il succède à un premier contrat qui a notamment permis, entre 2020 et 2022, de remettre en état les 239 km de réseaux tertiaire et secondaire, de réhabiliter 23 ouvrages hydrauliques, d’implanter des sondes hydrométriques pour comprendre et gérer le marais, ou encore de mettre en place une gouvernance sur la gestion et le partage de l’eau. Bien que ces actions aient été menées avec le souci de protéger le milieu, d’assurer la continuité piscicole, de respecter les enjeux paysagers du site classé et d’en accompagner les usages, elles ont toutefois été conduites suivant une logique essentiellement hydraulique. Or, il est admis que, parallèlement à une bonne gestion tant quantitative que qualitative de la ressource en eau, le maintien de l’élevage extensif est le garant de la préservation de la biodiversité et des paysages. Voilà pourquoi ce 2e Contrat de progrès va intégrer un nouveau plan d’action permettant d’œuvrer à la pérennité de la filière et de prendre en compte les conséquences du changement climatique, tout en maintenant ce qui a été déjà mené.