L’affaire remonte au mois d’avril 1987. La SNACRP est alors placée en liquidation judiciaire. Sur les 700 salariés, 200 ont touché 7500€ entre 2010 et 2013, avec l’aide de la CGT, d’un avocat et de l’ADDEVA. C’était au titre du préjudice d’anxiété car ils étaient exposés à l’amiante. Problème : les autres salariés n’ont pas été prévenus de leurs droits et n’ont donc rien touché. C’est pourquoi Albert Bonhomme, ancien agent de maîtrise du chantier naval, souhaite retourner devant les tribunaux pour obtenir réparation :

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Assisté de Maître François Drageon, Albert Bonhomme cherche à rassembler le plus de salariés possible pour appuyer leur demande. Ils regrettent de ne pas avoir été prévenus de leurs droits à l’époque. Mais le tribunal de commerce de La Rochelle ayant clôturé les opérations de liquidation en octobre dernier, l’argent restant a été remis aux finances publiques. Ce qui risque de compliquer le dossier.